Les millions dépensés en art contemporain et en architecture ont-ils aidé l’Azerbaïdjan à redorer son blason ?

Un reportage de HYPERALLERGIC du 28 février 2021 rédigé par Nevdon Jamgochian.

L’Azerbaïdjan se livre à une campagne concertée de rétablissement de sa réputation depuis plus d’une décennie.

Depuis 2011, l’Azerbaïdjan utilise les artistes et les institutions artistiques à des fins de propagande à une échelle sans précédent dans les temps modernes. Au cours de la dernière décennie, des dizaines d’artistes et d’institutions ont accepté de l’argent de la dictature brutale d’Azerbaïdjan pour « blanchir » leur réputation. Il convient d’attirer l’attention sur ce point, en particulier aujourd’hui, alors que l’Azerbaïdjan participe activement à une épuration ethnique d’une communauté indigène et à la destruction de monuments millénaires, privant définitivement le monde d’un riche patrimoine culturel. Pour préserver les œuvres d’art inestimables et menacées, le monde de l’art doit cesser de banaliser le comportement monstrueux de l’Azerbaïdjan et commencer à assumer la responsabilité d’offrir une tribune aux despotes. Tout artiste ou groupe culturel qui reçoit des fonds ou de l’argent de l’Azerbaïdjan est complice de crimes de guerre, d’oppression et d’épuration ethnique.

Récemment, des journalistes d’investigation de l’Organised Crime and Reporting Project (OCCRP) ont découvert que l’Azerbaïdjan achetait des votes et faisait taire les critiques au sein de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), qui, ironiquement, enquête sur la corruption et est également active dans le domaine culturel. Les conséquences de cette corruption et de ces pots-de-vin exposés au grand jour ont conduit à l’expulsion de 13 membres du Conseil de l’Europe.

Lisez le reportage détaillé d’HYPERALLERGIC sur la propagande, la corruption, les violations des droits de l’homme et les activités criminelles en Azerbaïdjan.

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